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Le Département de Seine-et-Marne subit une attaque informatique
Vous pouvez nous contacter en cas d'urgence au 06.76.09.50.41. Par mesure de sécurité, tous les réseaux informatiques de la collectivité ont été coupés.
Assainissement
Les eaux pluviales constituent la partie des pluies qui atteint les nappes et le milieu naturel après avoir « lessivé » les sols et les surfaces construites des zones urbanisées, créent de potentielles pollutions vis-à-vis de la ressource en eau. Elles peuvent aussi créer des inondations de zones urbanisées lors de phénomènes pluvieux importants. Leur collecte et leur traitement par les systèmes d’assainissement collectif, peut en effet devenir très problématique, surtout lors d’évènements très pluvieux car, pour des raisons technico-économiques, ces systèmes ne peuvent être dimensionnés pour toutes les pluies.
Un évènement pluvieux se caractérise par : une intensité, une durée et une fréquence.
Une pluie entraîne un phénomène de ruissellement plus ou moins important (cf. définitions ci-dessous) en fonction notamment de l’occupation du sol, de la nature des sous-sols et de ses caractéristiques.
Sur la totalité de la pluie précipitée, seulement une partie atteint le sol, puis recharge les réserves en eau du sol et/ou génère un ruissellement, comme en témoignent les définitions suivantes :
Plus le taux d’imperméabilisation augmente, plus la pluie génère du ruissellement avec des risques d’inondation accrus vers l’aval.
Elle vise à limiter le risque d’inondation des centres urbains, et aussi à diminuer ces flux de polluants. Pour cela, lors des projets d’aménagements urbains, il est essentiel de favoriser la réduction des surfaces imperméabilisées des sols en gérant l’infiltration des eaux pluviales à la source.
Au vue de la problématique des épisodes pluvieux grandissants en France et en Seine-et-Marne, le Département et ses partenaires ont intégré, dès le Plan Départemental de l’Eau 2012-2016, un volet Eaux pluviales au Schéma Départemental d’Assainissement, afin d’apporter un suivi et une aide aux collectivités.
La première source de pollution des eaux pluviales provient des polluants atmosphériques qui peuvent être piégés par les gouttes lors de leur chute.
La majorité est liée aux rejets des industriels et des moteurs à combustions.
Bien que ce piégeage puisse ponctuellement générer des phénomènes de pluies acides avec des conséquences sur la végétation, en termes de pollution des eaux pluviales, ces substances atmosphériques restent relativement peu impactantes par rapport aux autres sources.
Quelques substances :
La deuxième source de pollution, qui est aussi la plus importante, provient des substances polluantes qui se déposent et s’accumulent entre deux épisodes pluvieux sur les surfaces urbaines (voirie, bâti), et qui sont remobilisées par l’eau lors de son écoulement.
Il s’agit principalement de sables et de matières en suspension (MES), de résidus de substances produites par les véhicules thermiques (essence, huile, usure des pneus), de dépôts issus de fumées industrielles, ou encore de produits d'entretien du bâti, des voiries et des espaces verts.
On trouve aussi dans les eaux de ruissellement des pollutions microbiologiques, engendrées par les dépôts d'ordures ménagères et les déjections animales.
Quelques substances :
Enfin, une part non négligeable des polluants peut aussi provenir de la corrosion par l’eau des matériaux de construction utilisés dans les centres urbains. Cela concerne en particulier les matériaux de toiture et les surfaces métalliques. Quelques exemples de métaux lourds pouvant polluer les eaux pluviales sont le zinc, lecuivre et le nickel.