Les différents types de zones humides
Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Marais de Congis sur Thérouanne
Les différents types de zones humides
Les zones humides sont présentes sous de nombreuses formes, les principales étant les suivantes :

Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Marais de Crécy la Chapelle-Couilly Pont aux Dames
Creux topographique, recouvert d'eaux stagnantes sur une faible épaisseur, avec une végétation et une faune particulières.
La Seine-et-Marne compte plusieurs marais :
- des ENS ouverts au public,
- des ENS non ouverts au public : le marais du Refuge à Lesches, le marais de Compans,
- des sites privés ou communaux, tels que le marais de l’Auxence sur les communes de Paroy, Luisetaines et Thénisy, le marais du Négando à Crouy sur Ourcq, le marais de Baudelut à Fleury-en-Bière...

Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Tourbière dans l'Aubrac
Ecosystème très original et fragile, la tourbière se caractérise par un sol saturé en permanence d'une eau stagnante pauvre en oxygène. La matière organique, peu décomposée dans ces conditions asphyxiantes, forme la tourbe.
Zone côtière en pente douce, elle est composée de sédiment vaseux, plus fin que du sable. Ce type de zone humide est difficilement visible en Seine-et-Marne.
Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Prairie humide de Bailly Carrois
Située en bordure d'un cours d'eau, elle assure un rôle d'éponge permettant de stocker les eaux de crue et de les restituer en période d’étiage de la rivière.
Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - étang de l'ENS "Les Basses Godernes", Champagne-sur-Seine
Étendue d'eau douce stagnante, naturelle ou artificielle peu profonde, il présente la particularité d'être vidangeable.
Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Forêt alluviale à Château Landon
Espace boisé de surface variée poussant sur des alluvions (argiles, limons, sables, graviers, galets) déposées par un cours d'eau, cet espace englobe les ensembles d'arbres isolés, les haies, les bosquets, les ripisylves (cordon boisé le long des cours d’eau) et des massifs de plusieurs hectares.
Crédit photo : Michel Plancke - Mare du Bois Ramort, Chevry en Sereine
Plan d’eau de faible surface (inférieure à 5000 m²) et de faible profondeur (2m maxi), elle est alimentée par la pluie et les eaux de ruissellement. Le renouvellement des eaux de mare est lent (eaux stagnantes).
Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Mouillère à Nangis
En milieu agricole, les mares temporaires se nomment mouillères.

Crédit photo : Marylène Vergnol/SIREN/CD77 - Rives de l'étang d'Épisy
Zones de transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique, elles hébergent une flore hygrophile (se référer à la rubrique « des milieux vivants de grand intérêt »).