Assainissement

Inauguration de l’extension de la Station d’Epuration de Villeparisis

Vue sur un grand clarificateur  et une cour avec des barnum du Département 77.
Vue sur le clarificateur, ouvrage permettant de séparer les boues des eaux épurées © CD77/SATESE
Inaugurée le 14 mai 2024, ce doublement de la capacité épuratoire de la station d’épuration existante permet de mieux traiter les eaux usées collectées sur Villeparisis, Mitry-Mory (secteur Mitry-le-Neuf) et Claye-Souilly (secteur Bois Fleur) et, tout particulièrement, en temps de pluie.

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Pourquoi une nouvelle installation ?

 

La station d’épuration existante de 32 000 équivalents habitants (EH), mise en service en 2002, s’est avérée sous dimensionnée sur le plan hydraulique avec une dégradation de la qualité des eaux traitées et donc du milieu récepteur (ru des Grues, affluent de la Beuvronne).

 

 

Le Département accompagne financièrement la CARPF sur ce sujet dans le cadre de sa politique de l’eau. Suite à la révision de l’arrêté préfectoral de mise en demeure, l’objectif de mise en conformité par temps de pluie des réseaux de collecte est fixé à 2032 (absence de déversement d’eaux usées pour une pluie mensuelle).

Ce dossier constituait une priorité du Schéma Départemental d’Assainissement des Eaux Usées n° 1 (SDASS EU 1) et un point noir de pollution majeure sur le secteur Nord-Ouest du département.

Les travaux de création de la nouvelle file d’épuration ont démarré en juin 2021 et se sont achevés en juin 2023, avec une mise en eau de la nouvelle file épuratoire le 22 juin 2023.

Quelle filière de traitement mise en œuvre ?

La nouvelle file de traitement des eaux de 32 000 E.H. (15 000 m3/j – jusqu’à 1100 m3/h en pointe) a été construite sur un nouveau terrain jouxtant la station d’épuration existante ; la filière de déshydratation des boues par centrifugation a également été doublée.

Elle est conçue selon le procédé de boue activée en aération prolongée (process identique à la première file) permettant un traitement performant des matières organiques, azotées et phosphorées. Les boues produites sont déshydratées par des centrifugeuses et évacuées en compostage, la destination finale étant un épandage agricole.

Quels financements pour cet investissement ?

 

Le coût d’opération représente un investissement important de 13 millions d’euros HT (études et travaux).

 

Le Département de Seine-et-Marne, conformément à sa politique de l’eau, aura apporté près de 1.8 millions d’euros. L’Agence de l’Eau Seine-Normandie a été le financeur principal dans le cadre de son 11ème programme.