Eau potable

Inauguration de l’unité de traitement d’eau potable de Coulommiers

Usine de traitement d'eau potable de Coulommiers © CD77 / Barthélémy Ruggeri
Inaugurée le 15 octobre 2022, la nouvelle usine de traitement de l'eau potable de Coulommiers permet de respecter les obligations réglementaires et de pérenniser l’alimentation en eau potable sur les communes de Coulommiers, Boissy-le-Châtel et Chauffry.

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Pourquoi une nouvelle usine ?

Les ressources exploitées pour l’alimentation en eau potable de la ville de Coulommiers présentaient des non-conformités par rapport au fluor, aux pesticides, à la turbidité et à certains métaux. Par ailleurs, l’ex SIAEP de Boissy-le-Châtel et Chauffry, disposant d’un unique forage, faisait face à des problèmes de capacité, en plus des non-conformités dues au fluor.

Pour faire face à ces problématiques, le schéma départemental d’alimentation en eau potable de Seine et Marne (SDAEP) a proposé la construction d’une nouvelle unité de traitement d'eau potable accompagnée d’une interconnexion entre les villes de Coulommiers, Boissy-le-Châtel et Chauffry.

Cette nouvelle usine utilisera les ressources actuelles de la ville de Coulommiers complétées par de nouveaux forages afin de répondre aux besoins croissants de la population.

Quelles sont les ressources en eau utilisées ?

L’usine de Coulommiers traite les eaux issues de :

  • la Source de La Roche ;
  • le forage « Beaugrand » ;
  • le forage « Pouilly 82 » ;
  • le forage « Margat 2 » réhabilité ;

Ces 4 points de captages sont complétées par 3 nouveaux forages :

  • le forage « Margat 4 » ;
  • le forage « Margat 5 » ;
  • et le forage « Margat 6 ».

Le captage des communes de Boissy-le-Châtel et Chauffry sera abandonné et rebouché. Concernant la source de la Roche, celle-ci fera l’objet d’une réhabilitation afin de garantir sa capacité de production au 2nd semestre 2023.

Quelles sont les filières de traitement ?

En fonction de leurs origines, les eaux brutes sont acheminées vers 2 filières distinctes :

L’eau provenant de la source de la Roche est d’abord traitée sur filtres à charbon actif en grains. Cette première filtration permet un abattement des pesticides. A la sortie des filtres à charbon actif en grains, l’eau est affinée sur filtres à sable afin d’éliminer les résiduels de turbidité. Les nitrates sont ramenés à des concentrations conformes aux normes par mélange avec les eaux des forages traitées.

La dureté de l’eau n’est pas impactée par ce traitement.

L’eau provenant des forages est traitée par voie physico-chimique (à la chaux), avec coagulation floculation décantation, puis affinage sur filtres à sable.

La coagulation à la chaux permet d’abattre les fluorures et d’éliminer les métaux (fer, manganèse, strontium, arsenic). L’affinage sur filtres à sable permet d’éliminer les résiduels de turbidité et d’ammonium, ce dernier étant également éliminé par le chlore.

A l’issu de ce traitement, la dureté de l’eau est réduite (l'eau devient moins calcaire).

Le débit horaire de traitement est de 322 m3/h, correspondant au débit maximal des forages additionné de la Source de la Roche. Ce débit permettra de répondre à l’évolution de la population projetée à l’horizon 2050 et au développement du territoire.

La construction de l’usine de traitement ainsi que l’ensemble des opérations liées à ce projet représente un cout total d’environ 24 millions d’euro HT.

Le Département de Seine-et-Marne, conformément à sa politique de l’eau, aura apporté près de 6 millions d’euro HT.

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