Dispositif réduisant la dureté de l'eau, en supprimant le calcium et le magnésium de l'eau par une percolation à travers une résine chargée de sodium.
Cours d'eau se jetant dans un autre. La rivière est un affluent du fleuve
Système de production agricole dont l'objectif est de réduire l'utilisation de produits chimiques en se basant sur des processus naturels de régulation.
L’ alternariose est une maladie des végétaux causée par divers champignons du genre Alternaria. Elle peut toucher les cultures de tomates, carottes, persil, céleri, chou, pommes de terre… Elle se manifeste en premier lieu par des petites taches noires apparaissant sur les feuilles du bas, et s’agrandissent en cercles concentriques. Si la maladie continue de se développer, le plant peut alors perdre ses feuilles. Des tâches peuvent aussi apparaître sur les tiges et les fruits.
Petits charançons pouvant grignoter les feuilles des pois ; les dégâts sont parfois spectaculaires mais présentent rarement un risque pour la culture.
Du côté de la montagne. Quand on parle d'un cours d'eau, l'amont est le côté d'où vient l'eau.
Poisson vivant alternativement dans les eaux douces et dans les eaux salées comme par exemple le saumon
Ensemble de zones humides connectées de manière temporaire ou permanente à un cours d'eau.
Formation géologique constituée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) contenant de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable, et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation (drainage, pompage...).
L'arasement consiste à supprimer totalement ou partiellement les obstacles en les démolissant jusqu'au niveau du lit ou en créant une brèche
Ensemble des moyens et techniques de collecte, de transport, de traitement des eaux usées et pluviales avant leur rejet dans le milieu naturel.
Se dit d'une espèce originaire du pays où elle vit.
Dispositif d'exploitation d'un système d'assainissement consistant pour l'exploitant à enregistrer lui-même les paramètres nécessaires au suivi et au contrôle de la station, à les transmettre aux autorités compétentes et à tenir à disposition un manuel d'organisation interne.
Du côté de la vallée. L'aval est le côté où coule l'eau.
Correspond à un volume d'eau stocké dans un réservoir en vue d'alimenter avec un volume donné un ouvrage d'épuration.
Micro-organismes constitués d'une seule cellule sans noyau individualisé (procaryotes), considérés comme appartenant à un règne autonome, ni animal, ni végétal. Elles constituent la forme la plus ancienne de cellule vivante.
Le balanin des noisettes ( Curculio nucum ) est un charançon dont la larve est la cause des noisettes véreuses. Lorsque la noisette tombe, les larves sortent du fruit et hivernent dans le sol. L’adulte peut causer des dégâts au noisetier en consommant son feuillage et les jeunes fruits. Pour lutter contre la prolifération de ce ravageur on peut ramasser les noisettes attaquées tombées au sol.
Bande de terrain bordant la rive d'un cours d'eau.
Une bande-piège permet de piéger les larves du carpocapse des pommes qui viennent s’y réfugier pour se nymphoser. Elle est fabriquée avec une bande de carton ondulée d’un quinzaine de cm de large, que l'on replie afin que les ondulations forment des tubes. Fixée au tronc de l’arbre, elle doit entourer complètement le tronc.
Dispositifs agro-paysagers, de 5 mètres minimum, longeant les cours d'eau pour limiter les apports de pesticides et d'engrais dans le cours d'eau et dans le plafond de la nappe phréatique
Territoire dans lequel les eaux d'infiltration alimentant la nappe phréatique sont susceptibles d'être prélevées par le captage. Les restrictions préconisées dans ce territoire (aussi appelé Aire d'Alimentation de Captage ) ont pour but de lutter contre les pollutions diffuses.
Bassin de retenue installé sur un réseau unitaire, souvent immédiatement à l'amont de la station d'épuration, et destiné à stocker provisoirement tout ou partie des effluents unitaires collectés pendant une pluie pour les restituer ensuite, à débit contrôlé, à la station d'épuration.
Bassin de stockage temporaire des flux d'eau destiné à atténuer l'ampleur des crues et leurs dommages.
Zone drainée par un cours d'eau et ses affluents délimitée par une ligne de partage des eaux. Pour cette zone, l'ensemble des eaux de ruissellement s'écoule en convergeant vers le même point (exutoire).
Battement de l'eau sur les berges dû au déplacement des bateaux.
Portion de canal ou de rivière située entre deux ouvrages (barrages et écluses).
Les biodisques sont constitués de séries de disques circulaires, striés sur un axe, partiellement submergés et tournant lentement dans l'eau résiduaire. Les micro-organismes qu'ils fixent permettent d'épurer l'eau.
Le mot biométrie signifie littéralement « mesure du vivant », et désigne dans un sens très large l'étude quantitative des êtres vivants. Parmi les principaux domaines d'application de la biométrie, on peut citer l'agronomie, l'anthropologie, l'écologie et la médecine. La biométrie est la vérification de l'identité d'un individu par ce qu'il est, c'est-à-dire en utilisant des caractéristiques physiques ou comportementales.
Terminologie employée par la Directive cadre sur l'Eau pour caractériser la qualité d'une rivière (bon état écologique et chimique) ou une nappe souterraine (bon état chimique et quantitatif)
Les Botrytis sont un ensemble de champignons qui causent des maladies des plantes. Certains Botrytis sont spécifiques à certains groupes de plantes (comme Botrytis allii, qui attaque les ails, oignons…), mais le Botrytis cinerea, responsable de la pourriture grise, a de nombreux hôtes. Il attaque aussi bien les cultures potagères, fruitières, qu’ornementales. Il s'attaque à tous les organes, notamment aux fruits. Il peut causer des symptômes variés : flétrissement des fleurs, taches foliaires, pourriture des racines, des tiges, ou des fruits. Il apparaît souvent sous la forme d'un feutrage grisâtre sur la partie attaquée.
Boues traitées ou non, provenant de stations d'épuration des eaux résiduaires urbaines.
Tuyau permettant d'alimenter en eau un bâtiment à partir de la canalisation publique parallèle à la rue.
Ancien bras d'un cours d'eau, devenu une zone humide.
La bruche du pois ( Bruchus pisorum ) et la bruche du haricot ( Acanthoscelides obtectus ) sont de petits coléoptères dont les larves se développent à l’intérieur des graines de leur plante hôte (respectivement le pois et le haricot). La femelle pond au printemps ses œufs sur les gousses. La larve pénètre dans la graine et s’y développe. L’adulte sort du grain en creusant une ouverture circulaire.
Un bulbe est une tige souterraine verticale résultant d'une tubérisation de feuilles (écailles) ou de gaines de feuilles, et utilisée comme organe de stockage de nourriture par une plante à dormance.
Ex de plantes à bulbe : oignon, ail, lys, tulipe, amaryllis
Charges polluantes et débits maximaux de l'effluent qui peuvent être traités par une installation existante de façon à obtenir un effluent traité conforme au niveau de rejet requis.
Ouvrage destiné à prélever et exploiter des ressources en eau souterraine (forage) ou de surface.
Les carabes sont des coléoptères (famille des scarabées, bousiers, coccinelles, etc.) terrestres prédateurs. Ils se nourrissent d’autres insectes qu’ils chassent la nuit, en courant au sol.
Le
carpocapse
des pommes est un petit papillon dont la larve se développe dans les fruits : il est à l'origine de pommes, poires... "véreuses"
- Le
carpocapse
des pommes et des poires (Cydia pomonella) attaque le pommier, le poirier, le cognassier, l'abricotier, et parfois le pêcher et le prunier. Les larves, de 16 à 20 mm, attaquent le cœur et les pépins du fruit.
- Le
carpocapse
des prunes (Cydia funebrana) est spécifique des pruniers. La larve, de 10 à 12 mm, pénètre le fruit et se dirige vers la base du pédoncule du fruit. Ceci entraîne une chute des jeunes fruits, et plus tard dans la saison, un arrêt du développement des fruits qui prennent alors une teinte foncée.
Classement réglementaire d’un cours d’eau en fonction des populations de poisson dominantes. Il existe deux catégories : les cours d’eau de 1ère catégorie qui sont occupés par des espèces du type salmonidés ; et les cours de 2ème catégorie qui abritent majoritairement des populations de poissons de type cyprinidés.
Les larves de ce petit moucheron se développent dans les poires lorsque celles-ci se forment. Les fruits noircissent, se déforment et ne grossissent plus.
Appareil, utilisé pour l'assainissement, permettant de séparer les boues des eaux usées au moyen de la force centrifuge.
Centre d’Étude et de Recherche de l’Industrie et du Bêton
Les cétoines dorées sont des coléoptères dont les adultes se nourrissent sur les fleurs.
La larve se nourrit de bois décomposé, et est fréquemment trouvée dans les composts. Elle est utile à la dégradation de la matière organique.
Il ne faut pas la confondre avec la larve de hanneton. La larve de cétoine possède une petite tête, des pattes courtes et une couleur plus blanche.
Périmètre englobant un ensemble d'ouvrages de captages prélevant l'eau souterraine d'une même nappe.
Les chancres sont des maladies de l'arbre causées par des champignons ou des bactéries. Sur les rameaux, des plaies apparaissent et grossissent progressivement jusqu'à entourer complètement le rameau et empêcher la sève de passer. Sur le tronc, des plaies ou boursouflures apparaissent. Par exemple, le chancre causé par le champignon Nectria galligena peut atteindre le pommier et le poirier, le hêtre, le charme, le sorbier, le bouleau, le frêne, le chêne...
Le chancre coloré du platane est une maladie touchant spécifiquement les platanes.
Réservoir d'eau surélevé.
Le chaulage des sols est une technique qui consiste à apporter des amendements à base de calcaire à un sol pour en corriger l'acidité. Pour cela on incorpore au sol des roches calcaires plus ou moins pures, plus ou moins dures et plus ou moins finement broyées.
Oxyde de calcium résultant de la calcination de calcaires. Elle est utilisée pour améliorer la qualité de l'eau potable et traiter les boues issues de l'assainissement.
Traitement par le chlore (chlore gazeux, eau de Javel ou hypochlorite de sodium), pour assurer la désinfection de l'eau et prévenir les risques de contamination tout au long du réseau de distribution d'eau, de la sortie des usines de production jusqu'au robinet du consommateur.
La chlorose des végétaux est une décoloration plus ou moins prononcée des feuilles, due à un manque de chlorophylle qui permet la photosynthèse et qui donne aux feuilles leur couleur verte. Elle est souvent due à une carence en fer, mais peut être due à une carence d’autres éléments (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, zinc…).
La chrysope verte (Chrysoperla carnea) et le « lion des pucerons » (Chrysope perla) sont des insectes verts d'une quinzaine de millimètre, aux ailes membraneuses et aux yeux dorés. Les adultes se nourrissent de pollen. Les larves sont des prédateurs voraces des pucerons , cochenilles et de certaines chenilles.
Procédé physique d'élimination des matières en suspension présentes dans l'eau
Chaque cours d'eau est classé par arrêté préfectoral en fonction de ses caractéristiques. Les cours d'eau de première catégorie (dite « salmonicole) correspondent aux rivières de tête de bassin : leur pente est forte, leur minéralisation et leur teneur en nutriments sont faibles. Les cours d'eau de seconde catégorie (dite « cyprinicole ») sont assimilés aux cours d'eau de plaine : ils correspondent à des milieux de forte productivité aux habitats nombreux et à l'importante variété d'espèces associées.
Maladie attaquant des pêchers et des amandiers, causée par le champignon Taphrina deformans. Les feuilles atteintes changent de couleur (rougeâtre ou vert pâle) et se boursouflent, puis se flétrissent et tombent en juin-juillet. Le champignon s'attaque également aux rameaux (limitant la récolte l’année suivante) et aux fruits.
Pour lutter contre cette maladie, on peut planter des pêchers résistants ('Alexandra', ‘Benedicte’, 'Orion', 'Sundor', 'Topaze'…). S’assurer que l’arbre pousse dans de bonnes conditions en apportant du compost et en veillant à ce qu’il n’ait pas de carences, pailler le pied de l’arbre pour le protéger du gel et du soleil. Ramasser les feuilles et fruits malades et les détruire. Réaliser, avant végétation, des traitements préventifs à base de cuivre, ou bien de la décoction de prêle , ou une macération d’ail. Il n’y a pas de traitement possible au printemps et à l’été lorsque les feuilles sont sorties.
Produit minéral ou organisme destiné à favoriser la coagulation des matières colloïdales présentes dans une eau. Les plus courants sont le sulfate d'alumine et le chlorure ferrique.
Les cochenilles sont de petits insectes qui sucent la sève des végétaux, ils sont souvent protégés par des cires ou des laques. Elles forment des amas cotonneux ou de petits boucliers cireux.
Bactéries indicatrices de contamination fécale.
Les collectivités territoriales sont des structures administratives françaises, distinctes de l'administration de l'État, qui doivent prendre en charge les intérêts de la population d'un territoire précis. Sont définies comme collectivités territoriales : les communes, les communautés de communes, les communautés d’agglomération, les métropoles, les départements, les régions.
Ces très petits animaux proches des insectes vivent dans les premiers centimètres du sol et jouent un rôle essentiel dans la dégradation de la matière organique. Ils se déplacent par saut, et on peut en observer en soulevant des feuilles mortes par exemple.
Assemblée regroupant différents acteurs et usagers de l'eau pour chacun des six grands bassins hydrographiques (constituant les territoires des Agences de l'Eau). Les comités de bassin contribuent, à travers la concertation, à la définition et l'orientation de la politique des Agences de l'eau.
Produit riche en humus, issu d'une fermentation contrôlée de déchets biodégradables (ordures ménagères organiques, déchets verts...), qui peut être utilisé pour la fertilisation des sols. Il existe plusieurs méthodes de compostage : en tas à l'air libre, dans un bac conçu pour cet usage (composteur).
Procédé particulier de stabilisation biologique aérobie d'un produit organique fermentescible. Les produits ont un aspect de « terreau » et présentent une structure solide.
Délégation de gestion du service portant à la fois sur la réalisation d'investissements et sur leur exploitation.
Transformation de la vapeur d'eau des nuages qui se refroidit dans les couches supérieures de l'atmosphère.
Endroit où deux cours d'eau se rejoignent.
Libre circulation, longitudinale et latérale, des organismes vivants et des sédiments dans les milieux aquatiques. Cette notion a été introduite dans l’annexe V de la Directive Cadre sur l’Eau comme un élément de la qualité des milieux.
Cours d'eau dont le lit et les berges sont propriété de l'Etat.
Sur un arbre fruitier, une coursonne est un rameau coupé court et porteur de bourgeons à fruits.
Deux espèces de criocère s'attaquent à l'asperge : le criocère de l’asperge (voir image ci-contre), et le criocère à 12 points, qui lui ressemble mais est plus gros, de couleur rousse, et orné comme son nom l’indique de 12 points noirs. Les larves de ces petits coléoptères se nourrissent de la partie aérienne des asperges.
Ce joli coléoptère rouge à pattes noires de 8 mm de long se nourrit des feuilles et des fleurs des lys, fritillaires, et sceaux de Salomon. Les adultes et les larves créent de nombreuses perforations. En cas d'infestation la plante peut être défoliée.
Augmentation plus ou moins brutale du débit et de la hauteur d'un cours d'eau. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur.
Crue ayant 1 chance sur 100 de se produire en moyenne chaque année.
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
Un système de culture visant un fort rendement par unité de surface est qualifié d'intensif; à l'inverse, un système à faible rendement réparti, le plus souvent, sur de grandes surfaces est qualifié d'extensif.
Quantité d'eau écoulée par unité de temps. Il s'exprime le plus souvent en litre/seconde ou en m³/seconde.
Débit au-delà duquel les objectifs de traitement minimum ne peuvent être garantis et qui conduit à des rejets dans le milieu récepteur au niveau des déversoirs d'orage ou by-pass.
Valeur de débit à maintenir à l'aval d'un ouvrage localisé de prise d'eau (rivière court-circuitée,...) en application de l'article L-232-5 du code rural (loi « pêche ») afin de garantir la vie des populations piscicoles.
Moment de l’ouverture des bourgeons.
Séparation des matières solides (plus lourdes que l'eau) qui se déposent au fond, par effet de gravité.
Déchet n'étant plus valorisable ni recyclable et dont le caractère polluant ou dangereux ne peut plus être réduit. Selon la loi, seuls les déchets ultimes peuvent encore être mis en décharge désormais appelée Centre de Stockage des Déchets Ultimes ( CSDU ).
Action menée sur une rivière pour permettre qu'elle retrouve une continuité écologique et sédimentaire et ainsi assurer la libre circulation piscicole. Ceci se traduit par l'arasement ou l'effacement des barrages ou en dernier recours par la mise en place de passes à poissons.
Décoction renforçant la résistance des plantes aux maladies. Pour l'obtenir, faire bouillir pendant 30 minutes 100 grammes de poudre de prêle dans 5 litres d'eau, ou 100 grammes de prêle sèche dans 1 litre d'eau. Filtrer et laisser reposer plusieurs jours. Diluer à 2 litres de décoction pour 10 litres d'eau au moment de l'utilisation.
Procédé d'élimination du fer présent naturellement dans l'eau, par effet d'oxygénation de l'eau à l'air et filtration.
Particules grossières et déchets récupérés par les dégrilleurs situés en entrée d'une station d'épuration des eaux usées.
Appareil pour retenir les particules grossières en entrée d'une usine de traitement d'eau potable ou de station d'épuration des eaux usées. L'appareil est constitué de grilles, bandes mobiles, disques ou tambours rotatifs.
Quantité d'oxygène à fournir pour dégrader par voies aérobies les matières organiques biodégradables contenues dans un échantillon d'eau à 20°C. On utilise généralement la DBO5 (à 5 jours) comme indicateur de la quantité de pollution biodégradable contenue dans un effluent.
Quantité d'oxygène à fournir pour oxyder par voie chimique les matières contenues dans un échantillon d'eau. La DCO exprime la quantité de pollution dégradable chimiquement dans un effluent.
Suppression d'un ouvrage par son enlèvement ou sa démolition totale ou partielle.
Abaissement des teneurs en nitrates et des nitrites par réduction de l'azote sous forme gazeuse, généralement sous l'action des bactéries.
Le dérasement ou effacement consiste à supprimer dans sa globalité un ouvrage ( barrage) ou un seuil placé en travers d'un cours d'eau.
Ce procédé utilise une forte température de l’eau à faible pression. L’eau chaude est pulvérisée sous forme liquide sur la plante à détruire. Le stade idéal d’application est de 3 à 4 feuilles pour l’ensemble de ces techniques.
Ce procédé utilise de l’eau et un additif biodégradable à base d’amidon de maïs et de noix de coco. L’ensemble est chauffé afin d’appliquer une mousse chaude (96°C) sur la végétation à détruire. Cette mousse provoque un choc thermique sur la plante et disparaît au bout de 15 minutes. Le stade idéal d’application est de 4 à 5 feuilles.
Le désherbage thermique utilise la chaleur pour détruire la flore spontanée. Cela consiste à provoquer un choc thermique de manière à faire éclater les cellules végétales des plantes sans pour autant les brûler : les protéines des cellules végétales se coagulent, ce qui stoppe la photosynthèse. L’objectif n’est plus d’éradiquer mais bien de contrôler la végétation spontanée.
Ce procédé fonctionne au gaz propane en phase vapeur. Le brûleur produit une flamme dont la température atteint environ 1400°C. Le stade idéal d’application est de 2 à 3 feuilles : plus la plante est développée, plus il faut augmenter le temps d’application.
Cette technique fonctionne au gaz propane en phase liquide. La réflexion des rayons infrarouges, produits par les brûleurs, se fait grâce à un carter alvéolé. Les rayons infrarouges vont provoquer la destruction de la plante par choc thermique (température d’environ 1000°C). Le stade idéal d’application est de 2 à 3 feuilles.
Etape du traitement de l'eau visant à éliminer les mico-organismes pathogènes (virus, bactérie) par ajout de chlore, d'ozone ou par lampes ultra-violet afin d'écarter les risques d'infection et de contamination.
Descente des poissons migrateurs vers l'aval d'un cours d'eau pour rejoindre le milieu marin
D'après l'arrêté du 21 juillet 2015, "Tout ouvrage équipant un système de collecte en tout ou partie unitaire et permettant, en cas de fortes pluies, le rejet direct vers le milieu récepteur d’une partie des eaux usées circulant dans le système de collecte. [Règlementairement,] un trop-plein de poste de pompage situé à l’aval d’un secteur desservi en tout ou partie par un réseau de collecte unitaire est considéré comme un déversoir d’orage [...]."
Diagnostic concernant les agglomérations d’assainissement générant une charge brute de pollution organique supérieure ou égale à 600 kg/j de DBO5 et destiné à : connaître, en continu, le fonctionnement et l’état structurel du système d’assainissement ; prévenir ou identifier dans les meilleurs délais les dysfonctionnements de ce système ; suivre et évaluer l’efficacité des actions préventives ou correctrices engagées ; exploiter le système d’assainissement dans une logique d’amélioration continue.
Les diatomées correspondent à une classe d'algues brunes. Ce sont des organismes microscopiques unicellulaires, munis d'une enveloppe formée de silice pure. On rencontre des diatomées dans la nature partout où il y a de l'humidité, dans les eaux douces, dans la mer. Elles constituent l’essentiel du phytoplancton et un excellent bioindicateur de la qualité de l’eau.
Coléoptère jaune strié de noir, s'attaquant aux feuilles des pommes de terres, mais aussi occasionnellement celles des tomates, aubergines...les larves sont rouge-orangé et foncent en vieillissant.
Plante identique à la plante-mère, se développant à partir des racines de celle-ci.
Conduit souterrain captant et évacuant l'eau excédentaire du sol/Technique d'évacuation des eaux en excédent dans le sol.
Caractéristique de l'eau liée à la teneur en calcium ou en magnésium d'une eau. Une eau dure contient beaucoup de calcium ou de magnésium ; elle ne mousse pas avec du savon, elle a tendance à former des dépôts de tartre (carbonate de calcium) dans les conduites ...
Eau pompée par les usines de production d'eau potable avant le traitement de potabilisation, ou eaux usées collectées et acheminées vers les stations d'épuration
Voir Eau pluviale.
Eau sans sel provenant des pluies et des infiltrations et des nappes phréatiques. Les rivières, les lacs et les fleuves contiennent de l'eau douce.
Partie de l'eau qui ruisselle à la surface du sol, vers un cours d'eau ou un réseau d'assainissement à la suite d'une pluie. L'usage du mot ruissellement est préférable pour éviter toute ambiguïté avec l'eau de pluie, dont une partie s'infiltre ou s'évapore.
Eau provenant des rejets d'une collectivité et, éventuellement, d'industries, qui rejettent au réseau des eaux brutes ou pré traitées.
Eaux usées issues de l'industrie.
Eaux provenant des nappes phréatiques et s'infiltrant dans un réseau d'assainissement non étanche.
Eaux usées provenant des cuisines, de buanderies, lavabos, salle de bain, toilettes et installations similaires. Les eaux pluviales et les eaux de piscines sont exclues.
Le terme d'eaux usées domestiques englobe les eaux ménagères (cuisine, salle de bain hors WC) et les eaux vannes (WC).
Supprimer les boutons à fleurs pour que les fruits, moins nombreux, deviennent plus gros. L’éboutonnage peut aussi être pratiqué sur certaines plantes ornementales comme le dahlia ou le chrysanthème pour obtenir une fleur plus grosse.
L' éclaircissage est un mode de sélection naturelle ou artificielle consistant à supprimer les plants d'un semis ou les fleurs ou les fruits d'un arbre pour favoriser la croissance des autres.
On parle d'effacement lorsqu'un ouvrage ( barrage, seuil par exemple) placé en travers d'un cours d'eau est détruit dans sa globalité.
Décalage de fréquence d'une onde acoustique ou électromagnétique entre la mesure à l'émission et la mesure à la réception lorsque la distance entre l'émetteur et le récepteur varie au cours du temps.
Eau collectée par un système d'assainissement, ou sortant de ce système soit après traitement dans une station d'épuration, soit sans traitement, par un déversoir d'orage ou un exutoire quelconque.
Obstruction d’un cours d’eau par des branches, des troncs et des détritus divers.
Les engrais verts sont des plantes à croissance rapide occupent l’espace et évitent qu’il ne soit colonisé par des herbes indésirables qui pourraient faire concurrence à la culture par la suite. Enfouies à la fin de l’hiver, elles permettent de plus d’enrichir le sol. Certaines espèces comme la phacélie, la moutarde, le sarrasin sont mellifères et donc intéressantes pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs .
Action de placer un fruit dans un petit sac de papier pour le protéger de l'attaque des parasites et des intempéries, et pour favoriser son développement.
Apport sur un terrain, selon une répartition régulière et une dose prédéfinie, de boues issues de l'épuration des eaux usées en vue d'une dégradation par les micro-organismes du sol et d'une valorisation des éléments fertilisants (épandage sur terres de culture).
Procédé d'épuration utilisant le sol comme système épurateur et comme moyen d'évacuation des effluents.
Notion utilisée notamment pour définir la capacité des stations d'épuration, en fonction de la quantité de pollution qu'elles reçoivent par jour. La directive européenne du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines a défini l' EH comme « la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique en oxygène en cinq jours (DBO 5) de 60 grammes d'oxygène par jour ».
Phénomène résultant de l'action mécanique de l'eau qui arrache des particules de terre constitutives de la berge, entraînant sa dégradation et son recul.
Le plus faible débit d'un cours d'eau durant l'année.
Présence en excès d'éléments nutritifs (nitrates, phosphates) dans un milieu aquatique entraînant des déséquilibres sur le milieu et les espèces (prolifération de plantes aquatiques, appauvrissement en oxygène et de la biodiversité).
Sous l'effet de la chaleur (le soleil), l'eau se transforme en vapeur d'eau (état gazeux). Cette transformation est une évaporation.
Rejet d'eau par les plantes dans l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau.
Point de déversement des eaux acheminées par une canalisation, un fossé, un cours d'eau.
Toute portion de cours d'eau, présentant sur une certaine longueur une physionomie homogène de la pente, de la hauteur d'eau, des vitesses du courant et de la granulomètrie du substrat.
Technique consistant à travailler le sol comme pour un semis afin de faciliter la germination des graines des mauvaises herbes contenues dans le sol. Une fois celles-ci levées, on les détruit en les enfouissant avant de réaliser le semis.
Le feutre est une couche de matière organique composée de tiges et de feuilles mortes ainsi que d’un entrelacs de racines, qui se forme entre la pelouse et le sol. Si la couche de feutre devient trop épaisse (au-delà de 2,5 cm), elle gêne l’infiltration de l’eau dans le sol, favorise un enracinement superficiel, augmente le risque de maladies et la sensibilité à la chaleur, au froid et à la sécheresse.
Passage de l'eau à travers un matériau (lit de sable par exemple) qui retient les matières en suspension.
Filtre composé d'une membrane poreuse qui sous l'effet de la pression laisse passer l'eau et retient les particules solides. La taille des pores détermine la taille des particules filtrées.
Cours d'eau se jetant dans la mer ou l'océan et recevant des eaux provenant de ses affluents (rivières).
Produit chimique ajouté afin de produire des agrégats (flocs) ou pour accroître la taille ou la cohésion des flocs.
Montée des matières en suspension dans un liquide vers la surface sous l'effet de l'entraînement par un gaz injecté à cet effet.
La fonte des semis entraîne une pourriture des plantules au moment de leur germination. Elle peut être due à différents champignons ( Fusarium, Rhizoctonia, Pythium, Phytophtora...).
Ouvrage destiné à capter et exploiter des ressources en eau souterraine. Un forage est dit artésien quand la pression de la nappe phréatique captive fait remonter l'eau à la surface du sol.
Dispositif de pré-traitement destiné à la collecte, à la décantation et à la liquéfaction partielle des matières solides de l'ensemble des eaux usées domestiques, à l'exception des eaux pluviales. Réservoir fermé de décantation dans lequel les boues décantées sont en contact direct avec les eaux usées traversant l'ouvrage. Les matières organiques solides y sont partiellement décomposées par voie bactérienne anaérobie.
Lieu de reproduction des poissons. La femelle y dépose ses œufs et le mâle les féconde.
La fumagine est provoquée par des moisissures noires dues à diverses espèces de champignons qui se développent grâce au miellat (excréments sucrés) sécrété par certains insectes piqueurs-suceurs ( pucerons , cochenilles , psylles…). Elle ressemble à une couche de suie déposée sur les feuilles. La nuisance est principalement esthétique, mais lorsqu'elle est trop abondante, la fumagine peut réduire la photosynthèse et affecter le développement de la plante attaquée
Le meilleur moyen de lutte consiste à lutter contre les insectes à l’origine du miellat sur lequel se développe la fumagine. Sur les plantes d’intérieur, il peut être possible de laver les feuilles pour enlever le miellat et la fumagine. On peut aussi effectuer des tailles régulières pour favoriser la circulation d’air et la lumière.
La fusariose est une maladie courante des végétaux causée par des champignons du genre Fusarium. Elle se développe sur de nombreuses cultures, comme les tomates, les asperges, les melons, les concombres, les courgettes, les pois, les pommes de terre, l’ail, les oignons, les choux… Elle entraîne un flétrissement de la plante. Le champignon se conserve dans le sol, c’est pourquoi il est conseillé d’évacuer les résidus de culture et de pratiquer la rotation des cultures.
Tuyau d'évacuation des eaux pluviales dans le caniveau d'une rue.
Technique de protection ou de reconstitution des berges et utilisant les racines des végétaux implantés pour stabiliser les sols.
Un gourmand est un rameau vigoureux se développant sur une branche principale, le tronc, ou sous le point de greffe d'un arbre ou d'un arbuste, à supprimer car il épuise inutilement la plante.
Type d’arrosage comprenant un tuyau souple, que l’on fait circuler entre les plantes, auquel sont généralement raccordés des tuyaux très fins (capillaires). Au bout des capillaires se trouve un goutteur, à placer au pied des plantes que l’on souhaite arroser. Ce système permet un arrosage faible mais régulier directement au pied des plantes.
Manière d'orienter, de guider, de coordonner les activités d'un pays, d'une région, d'un groupe social ou d'une organisation privée ou publique.
Ensemble des constituants inertes dans une rivière ( sables, graviers, cailloux).
Poème classique japonais de dix-sept syllabes réparties en trois vers. Un haïku est un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l'évanescence des choses.
Une hampe florale est une tige qui porte les fleurs d'une plante.
Les hannetons sont des gros coléoptères dont les adultes se nourrissent de feuilles. Leurs larves sont aussi appelées "vers blancs". Les larves se nourrissent de racines de plantes et sont considérées comme nuisibles aux cultures quand elles sont trop nombreuses. La larve se présente sous forme d'une larve charnue, blanc jaunâtre, allongée, pourvue d'une grosse tête et de trois paires de pattes.
Il ne faut pas la confondre avec la larve de la cétoine dorée, que l'on trouve souvent dans le compost , et qui possède une petite tête, des pattes courtes et une couleur plus blanche. Celle-ci est utile à la dégradation de la matière organique et ne doit pas être détruite.
1 ha = 10 000 mètres carrés (m2).
Petite chenille blanche à tête noire, qui se nourrit des racines et du collet des salades, provoquant leur flétrissement.
L'hoplocampe (Hoplocampa flava) est un petit hyménoptère (de la familles des abeilles et des guêpes). Les adultes apparaissent en mars-avril, se reproduisent, et les femelles, attirées par la couleur blanche des fleurs, pondent sur les fleurs. Quand les larves éclosent, elles pénètrent dans le fruit. On observe une chute prématurée des fruits, chacun portant des petits trous ronds bordés de noir et dégageant une odeur de punaise à l'ouverture.
Sur un profil de sol, couche généralement parallèle à la surface, présentant des caractéristiques pédologiques (texture, structure, couleur...) homogènes et différentes de celles des couches inférieure et supérieure.
L'hydrobiologiste effectue le diagnostic et le bilan de l’état biologique des milieux aquatiques (cours d’eau, ruisseaux, rivières ou plans d’eau). Il contribue à des études sur la qualité de l'eau ou pour l’analyse de l'impact de certains projets sur l'environnement.
Description des cours d'eau et des étendues d'eau. Désigne aussi l'ensemble des cours d'eau d'une région donnée, organisés en bassin versant .
Etude du cycle de l'eau (formation, distribution, circulation,...) dans le temps et dans l'espace.
Étude de la morphologie et de la dynamique des cours d'eau, notamment l'évolution des profils en long et en travers. L'étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et le substrat du lit, la structure de la rive, sa pente, la sinuosité du lit, etc.) joue un rôle fondamental dans la recherche de retour au "bon état" car elle détermine les capacités d’accueil des espèces.
Traitement par des procédés physiques ou chimiques, qui réduit à un niveau non détectable la présence de tous les micro-organismes pathogènes dans un milieu (arrêté du 8 janvier 1998 sur l'épandage des boues d'épuration, articles 12 et 16).
Voir pesticides.
Les ichneumons sont de petites guêpes qui pondent leurs œufs sur des chenilles. La larve croît dans la chenille et la dévore de l’intérieur. On parle dans ce cas d’insectes parasitoïdes .
Indice Linéaire de Perte : cet indice permet d'estimer le volumes d’eau moyen perdu par jour pour 1 km de réseau
Ne pouvant pas être traversé par un liquide.
Ne pouvant pas être traversé par un liquide.
Indicateur qui intègre plusieurs autres indicateurs.
Pénétration des eaux de surface dans les sols et roches perméables (laissant passer l'eau comme le sable ou le calcaire fissuré).
Débordement des eaux sur une zone dû à une augmentation du débit d'un cours d'eau provoquée par des pluies importantes en durée et/ou en intensité.
Insectes "amis du jardinier" dont le mode de vie (alimentation, reproduction...) entraîne la destruction d'un autre organisme indésirable pour les cultures. Exemple : la coccinelle qui se nourrit de pucerons .
Insectes qui, en butinant les fleurs pour se nourrir, transportent le pollen d'une fleur à l'autre et assurent la pollinisation. Exemple : abeilles, bourdons... L'action des insectes est importante pour la fructification des arbres fruitiers et de certains légumes.
Installation industrielle (usine, élevage, entrepôt, carrière) pouvant présenter des risques pour l'environnement et soumise à une réglementation spécifique.
Apport artificiel d'eau à un terrain cultivé pour compenser une insuffisance de précipitations et favoriser le développement des plantes.
Publiée en 1996 par l'Organisation internationale de normalisation, désignée sous son sigle d'origine ISO (International Organization for Standardization), la norme ISO 14001 est une norme internationale qui concerne le management environnemental. Son concept de base repose sur l'amélioration continue des performances environnementales, même si elle n'établit pas d'exigences en matière de niveau des performances. Cette norme s'applique à tous les types d'organisations (entreprises industrielles, de services, etc.) quelles que soient leurs tailles et leurs activités.
Technique d'épuration consistant à faire séjourner des eaux usées dans des bassins où des micro-organismes et plantes aquatiques filtrent et dégradent la matière organique.
Bassin de stockage habituellement utilisé dans le traitement biologique par lagunage naturel consistant à faire séjourner les eaux usées pendant une période assez longue. En fonction de la profondeur des ouvrages, le traitement de la pollution se fait naturellement par l'effet cumulé du temps et de l'ensoleillement ou est dopé par l'apport d'oxygène par des équipements électromécaniques.
Entraînement en profondeur, par l'eau, de substances présentes dans les sols. Les nitrates et certaines produits phytosanitaires (ou leurs produits de dégradation) peuvent ainsi atteindre les nappes d'eau et en altérer la qualité, jusqu'à rendre l'eau impropre à la consommation.
Zone de la vallée limitée par les terrasses, correspondant au lit occupé par les crues rares à exceptionnelles (périodes de retour variant de 10 à plus de 100 ans) caractérisées par des hauteurs et vitesses d'eau généralement modérées.
Zone de la vallée empruntée habituellement par le cours d'eau.
Zone de la vallée limitée par des talus, correspond au lit occupé par les crues fréquentes à moyennes (périodes de retour comprises entre 2 et 10 ans) qui peuvent avoir une vitesse et une charge solide importantes.
Se dit des espèces animales qui fuient la lumière
Les macroinvertébrés sont l’ensemble des animaux visibles à l’œil nu (généralement d'une taille supérieure à 0,5 mm) et qui ne possèdent pas de squelette. Les macroinvertébrés aquatiques vivent dans les cours d'eau sur et dans les sédiments. Ils sont couramment utilisés pour déterminer la qualité des eaux en raison de leur sensibilité aux changements de la qualité de l'environnement. Pour les études de qualité d'eau, les macroinvertébrés aquatiques sont généralement classés en trois groupes en fonction de leur capacité à tolérer la pollution de l'eau : sensible à la pollution, peu sensible et tolérance à la pollution. Les macro-invertébrés sont constitués d’insectes (larve, nymphe, adulte) ainsi que de mollusques, des vers ou de crustacés.
Plante aquatique de grande taille, par opposition au phytoplancton et aux algues de petite taille. (ex. : nénuphars, roseaux, myriophylle…).
Personne physique ou morale décisionnaire ayant la propriété de l'ouvrage ou la responsabilité du service. Pour l'eau potable ou l'assainissement, le maître d'ouvrage est la collectivité (commune, groupement intercommunal) qui détient la compétence eau potable et/ou assainissement.
Méthode de multiplication consistant à faire se développer des racines sur un rameau d’une plante, puis à séparer le rameau raciné de la plante mère. Le marcottage peut se faire en enterrant un rameau dans le sol (si les rameaux sont bas et souples). Il existe aussi une technique de marcottage aérien, qui consiste à inciser légèrement un rameau et à l’envelopper de tourbe ou de terreau humide afin que des racines se développent.
Maladie causée par le Marsonia , causant un jaunissement des feuilles sur lesquelles apparaissent des taches noires circulaires, puis une chute prématurée des feuilles.
Découpage élémentaire des milieux aquatiques destinée à être l'unité d'évaluation de la Directive Cadre sur l'Eau ( DCE ). Les masses d'eau sont regroupées en types homogènes qui servent de base à la définition de la notion de bon état écologique (ex : masse d'eau « plan d'eau »).
Particules de petite dimension (0,001 à 0,1 µm) en suspension dans un liquide.
Matières issues d'opérations d'entretien (vidange, curage) des dispositifs d'assainissement non-collectifs (A.N.C.) Ces matières sont principalement constituées de flottants, d'eaux usées et de boues à l'exclusion de tous déchets ou produits autres que ceux issus des eaux usées domestiques.
Les meloidogynes sont des nématodes (minuscules vers, dont certains vivent dans le sol) qui s'attaquent aux racines des plantes. Ces nématodes entraînent l'apparition de petites galles sur les racines des plantes et éventuellement un pourrissement des racines. La plante jaunit et se flétrit.
Dénomination des travaux publics pour des talus de section trapézoïdale de plusieurs mètres, utilisés le long de la rivière et issu des curages et/ou des recalibrages.
1 m³ = 1 000 litres
Nom d'un ensemble de maladies causées par des microorganismes, atteignant de nombreuses plantes et particulièrement les vignes (attaquées par Plasmopora viticola), les tomates et les pommes de terre (Phytophrora infestans). Les symptômes observés sont l'apparition de taches brunâtres huileuses sur les feuilles, d'un feutrage blanc à la face inférieure des feuilles, et de taches brunes sur les fruits. Il entraîne le flétrissement général de la feuille, d'un rameau ou de toute la plante.
Le mildiou du fraisier est causée par le champignon Phytophtora fragaria. Elle atteint les fraisiers en sol mal drainé. La plante est chétive, le feuillage prend une coloration rougeâtre et flétrit par temps humide. Les fruits infectés sont petits et ont très mauvais goût. Une fois le sol infesté, il est très difficile de se débarrasser de cette maladie.
Les chenilles de ce petit papillon creusent des galeries dans les feuilles de marronnier, entraînant un dessèchement et une chute prématurée des feuilles. Cette situation affaiblit l'arbre, mais la mortalité reste rare.
Mission Inter-Service de l'Eau et de la Nature. Structure assurant la coordination au niveau du département de l'ensemble des services de l’État chargés de la police de l'eau et de la nature (milieux aquatiques, chasse et faune sauvage).
Moyenne annuelle de débit.
Maladie très courante des arbres fruitiers, causée par le champignon Monilia fructigena sur les fruits à noyau, Monilia laxa sur les fruits à pépins. Les fruits se recouvrent alors d'une tache marron et de points blancs répartis en cercles concentriques. Les fruits pourrissent sur l'arbre et restent momifiés sans tomber.
Remontée des poissons migrateurs vers les zones de reproduction situées en amont de l'embouchure des fleuves.
La mouche de la carotte (Psila rosae) se reproduit au début de l'été et pond ses œufs au pied des carottes. Les asticots, de couleur crème, pénètrent dans la carotte et y creusent des galeries.
La mouche de la cerise ( Rhagoletis cerasi ) pond ses œufs dans les cerises dès fin avril, les larves (asticots) se nourrissent dans le fruit : cerises « véreuses ».
Cette petite mouche (Plioreocepta poeciloptera) a une tête jaune, le thorax gris clair avec 3 lignes longitudinales noires, des pattes grisâtres, et des ailes traversées par une large bande brune en zigzag. Ses asticots creusant une galerie à l'intérieur des turions (jeunes bourgeons) des asperges. Ceci entraîne un affaiblissement de la griffe qui finit par se dessécher sur place.
Les asticots de cette petite mouche (Delia platura) creusent des galeries dans les graines, bulbes , et à la base des jeunes plants de haricots, concombres, pommes de terre, asperges... Ces dégâts entraînent souvent le développement d'une pourriture brune causée par des bactéries (Erwinia). Les plantes présentent des retards de croissance ou des troubles de développement. Dans certains cas, la destruction des cultures peut être totale. Les larves se développent particulièrement sur sol humide et riche en matière organique.
Eau stockée dans les fissures et les interstices des roches du sous sol.
Masse d'eau contenue dans les interstices ou fissures du sous-sol.
Forme oxydée de l'azote issue de la transformation de la matière organique (et de certains engrais azotés). Les nitrates étant naturellement présents dans le sol, les fortes concentrations dans l'eau sont dues aux lessivages des sols de cultures.
Forme oxydée de l'azote relativement toxique précédant la formation des nitrates dans le cycle de l'azote.
Les papillons de la famille des noctuelles sont des petits papillons souvent nocturnes, aux couleurs souvent dans les tons brun-gris. Certaines des chenilles de ces papillons, appelées "vers gris" (principalement Agrostis segetum et Agrostis ipsilon) s'attaquent au collet des plantations, jusqu'à sectionner la base des plantules. Il s'agit de chenilles de couleur gris-brun qui s'enroulent sur elles-mêmes en cas de danger.
Aménagement (seuil, barrage, buse...) ou formation naturelle (chaos rocheux, chute d'eau) qui perturbe la circulation de l'eau et/ou des sédiments et/ou des poissons migrateurs ou d'autres espèces sur un cours d'eau.
La probabilité d'occurrence d'un phénomène est la fréquence d'apparition du phénomène dans une année donnée.
L' oïdium est le nom donné à différents champignons attaquant une grande variété de plantes (rosier, melon, courgette, vigne, pommier, marronnier...). Il cause un feutrage blanc ou grisâtre d'aspect farineux sur les feuilles, puis une déformation des feuilles.
Les osmies sont des abeilles solitaires, parfois appelées « abeilles maçonnes ». Inoffensives, ce sont d’excellents insectes pollinisateurs .
Ouvrage permettant la gestion de l'écoulement d'un cours d'eau.
Un ouvrage est une construction réalisée par l'homme pour son usage (ponts, barrage, seuils...), l'ouvrage peut être implanté transversalement au cours d'eau ( seuils , barrage), longitudinalement (digues, buses) ou enjamber celui-ci (ponts).
Procédé de désinfection utilisant les propriétés de l'ozone pour neutraliser les bactéries et virus, dans le traitement des eaux de surface.
Le paillage consiste à placer un matériau, appelé paillis, au pied d'une plantation. Le paillage peut jouer différents rôles : maintenir l'humidité et donc réduire l'arrosage, éventuellement apporter des matières organique, empêcher la croissance de végétation spontanée en les privant de lumière... Exemples : écorces, broyat d'élagage, copeaux de bois, paillettes de lin...
Le palissage est une technique qui consiste à conduire les branches et tiges d’une plante sur un support (mur, treillage…), pour les orienter dans une direction particulière. Cette technique est notamment pratiquée sur les arbres fruitiers pour améliorer la production.
Un arbre palissé est un arbre qui a été conduit de cette manière.
Le palissage est une technique qui consiste à conduire les branches et tiges d’une plante sur un support (mur, treillage…), pour les orienter dans une direction particulière. Cette technique est notamment pratiquée sur les arbres fruitiers pour améliorer la production.
Un arbre palissé est un arbre qui a été conduit de cette manière.
Eléments de défense de la berge, en bois, en béton armé ou, le plus souvent, en métal. Enfoncées dans le sol, les palplanches forment un ensemble jointif, appelé rideau de palplanches, retenant la terre et assurant la stabilité.
Un parasitoïde est un organisme qui se développe dans ou sur un autre organisme dit « hôte », et qui le tue pendant ou à la fin de son développement. C’est le cas par exemple des certaines petites guêpes, comme les ichneumons , qui pondent leurs œufs sur des chenilles. La larve croît dans la chenille et finit par la dévorer de l’intérieur. De ce fait, elles sont souvent considérées comme « utiles » par les jardiniers, car certaines parasitent des chenilles qui s’attaquent aux cultures.
Dispositif permettant aux poissons migrateurs de franchir un obstacle naturel ou artificiel (barrage ou autre) pour accéder aux zones de reproduction ou de développement.
Petites guêpes noires inoffensives, nichant dans les tiges creuses et se nourrissant de pucerons .
Zones réglementairement délimitées autour d'un captage d'eau potable sur avis d'un hydrogéologue agréé, où des activités et aménagements sont interdits ou réglementés afin d'éviter les risques de pollution ponctuelle ou accidentelle. On distingue les périmètres immédiats, rapprochés et éloignés, avec des niveaux de contraintes décroissants.
Moyenne de la durée de l'intervalle séparant deux occurrences consécutives d'un évènement considéré. Ex : une période de retour 100 ans correspond à une crue dont la probabilité d'occurrence annuelle est égale à 1/100 ou 0,01 (1 chance sur 100 de se produire au cours d'une année donnée).
Substances chimiques utilisées pour protéger les cultures et détruire les nuisibles : plantes indésirables (herbicides), insectes (insecticides), champignons (fongicides), ...
Molécules s'apparentant à des hormones, émises par les êtres vivants à destination de leurs congénères pour transmettre un message (attraction sexuelle, alerte). Les phéromones sexuelles de certains insectes sont utilisées comme attractif dans des pièges (pièges pour les carpocapses, pour la mineuse du marronnier ...). Elles sont spécifiques à un insecte donné.
Elément nutritif nécessaire à la croissance des organismes. S'il est naturellement présent dans les sols, une forte concentration dans les eaux est majoritairement liée aux rejets d'eaux usées domestiques.
La qualité physico-chimique d’une eau est établie par la mesure d’un ensemble de paramètres physiques (turbidité ou transparence, température, conductivité, concentration en matières solides ou fines particules en suspension) et chimiques (pH, dureté, concentrations en oxygène dissous, en matière organique, en composés contenant de l’azote tels que les nitrates, en composés contenant du phosphore tels que les phosphates, en minéraux, en micropolluants tels que les métaux lourds, les pesticides ou les hydrocarbures, en germes fécaux).
Traitement physico-chimique de l'eau : technique ayant pour objectif de séparer les particules solides, les huiles et graisses des eaux à traiter (filtration, coagulation, décantation , centrifugation,...).
Toxique pour la plante.
Les chenilles de ce joli papillon blanc dévorent les feuilles des choux, brocolis, choux-fleurs…elles s’attaquent aux parties tendres de la feuille, laissant les grosses nervures.
Appareil de mesure de la pression d'un fluide. Un piézomètre désigne, par extension, le forage dans lequel est installé le matériel de mesure de la hauteur d'eau d'une nappe souterraine.
Le plan local d'urbanisme ( PLU ) est un document d'urbanisme. C'est avec la loi de Solidarité et de renouvellement urbains (SRU) de 2000 que ce document a succédé à l'ancien plan d'occupation des sols ( POS ). Le PLU définit les grandes orientations d'aménagement du territoire et d'utilisation des sols d'une commune ou d'un groupement de commune, dans un projet global d'urbanisme.
La pluie résulte de l'évaporation de l'eau qui se trouve dans la nature. La vapeur d'eau s'élève et, en se refroidissant, se condense en fines gouttelettes formant des nuages. Sous certaines conditions, ces gouttelettes peuvent grossir, ce qui les fait tomber au sol, c'est la pluie. Des variations de température sur son parcours peuvent aussi occasionner d'autres formes de précipitations (neige, grêle, grésil...).
Le greffage est une technique permettant de provoquer la soudure d'un fragment de plante (le greffon) avec une autre (le porte-greffe). Elle permet de multiplier les plantes lorsque le semis n'est pas fidèle et que le bouturage est difficile. Cette technique permet aussi d'adapter une plante à un sol ou un climat particulier (selon le choix du porte-greffe). Elle est couramment employée pour les rosiers et les arbres fruitiers. Le point de greffe est la zone de soudure entre le greffon et le porte-greffe, formant un renflement.
Sensible à la pollution.
Pollution des eaux due non pas à des rejets ponctuels et identifiables, mais à des rejets issus de toute la surface d'un territoire et transmis aux milieux aquatiques et aux eaux souterraines de façon indirecte, par ou à travers le sol.
Dispositif permettant la reprise des eaux à l'aide d'une pompe, d'un point bas vers un point haut.
Praliner les racines est une technique permettant d'assurer la reprise d'un arbre, en laissant tremper les racines une bonne heure dans un seau rempli de pralin (sorte de boue, traditionnellement composée de terre et de bouse de vache ; on la trouve maintenant prête à l'emploi dans le commerce).
Chute d'eau en provenance de l'atmosphère, sous forme de pluie, de neige ou de grêle. Les précipitations proviennent principalement des nuages. Les nuages de pluie se forment généralement le long des surfaces de contact entre les fronts froids et les fronts chauds.
Premiers procédés de traitement de l'eau sur une usine pour éliminer les éléments grossiers les plus faciles à retenir.
Les chenilles processionnaires du chêne sont les chenilles du papillon Thaumetopoea processionea. Ces chenilles se nourrissent des feuilles de chêne. Elles se regroupent dans des nids soyeux dans les branches et le long des troncs. Les chenilles ont des poils urticants qui engendrent des démangeaisons et des réactions allergiques chez l’homme et les animaux.
Les chenilles processionnaires du pin sont les chenilles du papillon Thaumetopoea pityocampa. Ces chenilles se nourrissent sur les pins, où elles se regroupent dans des nids soyeux. Les chenilles ont des poils urticants qui engendrent des démangeaisons et des réactions allergiques parfois graves chez l’homme et les animaux.
Le psylle du poirier (Cacopsylla pyri) est un insecte de la famille du puceron, qui pique la plante pour en sucer la sève. C'est un ravageur important des poiriers. Ses piqûres peuvent causer des dommages à l'arbre en perturbant la circulation de la sève. Il produit une quantité importante de miellat, sur lequel peut se développer un champignon noir - la fumagine - ce qui peut gêner la photosynthèse. Il peut également transmettre aux poiriers un virus - le Pear decline - qui entraîne le dépérissement des arbres.
Colonies de petits insectes de 1 à 4 mm, au corps souvent en forme de poire, possédant de longues antennes, et se nourrissant en suçant la sève des végétaux.
Le purin d’orties est un extrait fermenté d’orties qui a différentes utilisations en agriculture biologique. Pour le préparer, on hache 10 kg d’orties fraîches (non montées à graine) pour 10 litres d’eau. Puis on laisse macérer la préparation pendant une dizaine de jours à l’abri de la lumière. Le purin d’orties peut être utilisé en engrais en mélangeant 2 litres de purin à 10 litres d’eau d’arrosage. Il peut aussi être utilisé pour repousser certains insectes ou pour rendre les plantes plus résistantes aux maladies en pulvérisant sur le feuillage une dilution de 0,5 à 1 litre de purin d’orties (filtré) pour 10 litres d’eau. Il peut aussi être utilisé pur pour activer la décomposition du compost .
La pyrale du buis est un papillon (Cydalima perspectali) dont la chenille cause des dégâts importants aux buis et est difficile à maîtriser. C’est une espèce exotique envahissante que l'on trouve maintenant en Île-de-France.
Débit mensuel minimal annuel de récurrence 5 ans (débit généralement retenu pour les dossiers d'autorisation ou de déclaration de rejet).
Partie du cours d'eau où l’eau coule rapidement sur une faible profondeur (généralement le radier est constitué de petits cailloux).
Redimensionnement de la largeur/de la pente (berges et lit) d'un cours d'eau afin d'augmenter sa capacité hydraulique. Ces modifications entraînent une artificialisation du milieu, une accélération des flux et par conséquent une amplification, en aval, des crues génératrices de dommages.
La recharge artificielle des nappes phréatiques est une pratique qui vise à augmenter les volumes d’eau souterraine disponibles en favorisant, par des moyens artificiels, son infiltration jusqu’à l’aquifère ; elle fait partie, avec l’utilisation de l’eau de pluie, des eaux usées retraitées et du dessalement de l’eau de mer, des ressources en eau non conventionnelles les plus souvent citées participant à une gestion de l’eau optimisée.
Somme demandée aux usagers en contrepartie d'un service public ou d'un droit d'usage.
Les Rejets Urbains par Temps de Pluie ( RUTP ) représentent l’ensemble des rejets qui se produisent aux exutoires pluviaux, aux déversoirs d’orage et à la station d’épuration pendant les périodes pluvieuses. Ces rejets déversent des flux polluants parfois importants dans les milieux aquatiques superficiels.
Un végétal remontant est un végétal qui produit plusieurs fois dans l'année (fleurs, fruits).
Travaux réalisés sur les rivières afin de corriger les actions antérieures de l'homme (recalibrage, reprofilage, barrage, etc...) pour qu'elle retrouvent un cours plus naturel. Ces actions permettent de reconquérir la qualité écologique des cours d'eau et favorisent le retour au "bon état".
Redimensionnement de la largeur/de la pente (berges et lit) d'un cours d'eau afin d'augmenter sa capacité hydraulique. Ces modifications entraînent une artificialisation du milieu, une accélération des flux et par conséquent une amplification, en aval, des crues génératrices de dommages.
Travaux réalisés sur les rivières afin de corriger les actions antérieures de l'homme( recalibrage, reprofilage, barrage, etc...) pour qu'elle retrouvent un cours plus naturel. Ces actions permettent de reconquérir la qualité écologique des cours d'eau et favorisent le retour au "bon état".
Le rhizoctone brun est une maladie des végétaux causée par le champignon Rhizoctonia solani. Il attaque de nombreuses cultures (pommes de terre, carottes, tomates...), mais aussi différents arbres. Les symptômes sont différents selon la plante attaquée, mais impliquent généralement une pourriture des racines, avec parfois par temps humide apparition d’un feutrage blanc à la base des tiges… Le champignon se conserve longtemps dans le sol, il est donc conseillé de faire des rotations de culture de 3 à 5 ans.
Le rhizoctone violet est une maladie des végétaux causée par le champignon Rhizoctonia violacea. Il atteint de nombreuses cultures : carottes, asperges, betteraves, pommes de terre… Les symptômes comprennent le pourrissement des racines et tubercules concernés, avec apparition d’un feutrage violacé. Le champignon se conserve longtemps dans le sol, il est donc conseillé de mettre en place une rotation des cultures.
Tige horizontale, rampant au sol ou souterraine, souvent confondue avec une racine, qui permet à la plante de se propager. Exemples de plantes à rhizome : l’iris, la renouée du Japon, les bambous, l’asperge…
Formations végétales qui croissent le long des cours d'eau.
Cours d'eau se jetant dans un fleuve. L'Yerres (rivière) se jette dans la Seine (fleuve). C'est un affluent d'un fleuve.
Maladie causée par le champignon Phragmidium mucronatum. Elle se traduit par l'apparition de taches jaunes à la face supérieure des feuilles, correspondant à des pustules orangées à la face inférieure des feuilles.
Petit ruisseau.
Petit cours d'eau affluent d'une rivière.
Ecoulement gravitaire des eaux de pluies à la surface de sols imperméables ou saturés en eau.
Régénérer une pelouse en incisant le feutrage (couche de matière organique formée de tiges et de feuilles mortes, et d’un entrelacs de racines) et en éliminant une partie de la mousse.
Document départemental d'orientation de l'action publique en matière de gestion et de préservation des milieux aquatiques et de la faune piscicole, approuvé par arrêté préfectoral après avis du Conseil général. Il dresse le bilan de l'état des cours d'eau et définit les objectifs et les actions prioritaires.
Déficit saisonnier ou chronique des apports d’eau par les précipitations. Elle est établie par rapport à une valeur de référence, une moyenne. La sécheresse peut avoir des effets immédiats sur certains secteurs de l’économie, notamment les activités agricoles. Les services de l’Etat jouent un rôle primordial dans la surveillance des eaux. Ils s’appuient sur un réseau important de stations de surveillance des cours d’eau, des nappes souterraines et des pluies. Ces stations sont réparties sur tout le territoire et réalisent des prévisions. Lorsque les indicateurs d’alerte montrent un risque de pénurie, les autorités publiques (Préfet) peuvent décider, par arrêté, de limiter les usages de l’eau dans certaines zones géographiques.
Particules solides, principalement minérales et issues de l'érosion, transportées et déposées par les cours d'eau, la mer ou encore le vent.
C’est le service de la collectivité territoriale qui dispose de la compétence Assainissement Collectif. Ce service public peut être délégué à un délégataire de services publics d’eau et d’assainissement (VEOLIA Eau, SAUR, SUEZ, Aqualter exploitation…).
Section artificielle ou naturelle sur un cours d'eau créant une rupture de pente ou de niveau d'eau.
Quantité de solide restant après un chauffage à 110° C pendant 2 heures. Elle s'exprime en %. Elle rend compte, pour les solides et tout particulièrement les boues, de la quantité de matières sèches (ex : 20 % de siccité = 20 % de matières sèches et 80 % d'eau).
Réservoir utilisé pour stocker les boues issues de l'épuration des eaux.
Petits coléoptères de couleur foncée, qui créent en se nourrissant des perforations circulaires dans les feuilles des plantes qu'ils attaquent (principalement crucifères : chou, radis, navets).
Point de sortie naturelle ou artificielle par laquelle une eau souterraine se déverse à la surface de la terre.
Un stolon est une tige rampante pouvant donner de nouvelles plantes en s’enracinant dans le sol. Exemples : fraisiers, chlorophytum
Appareil permettant d'augmenter la pression d'un fluide (air ou eau) dans un conduit ou un système (filtre, réseau d'eau).
Les syrphes ont l'aspect de petites guêpes, mais il s'agit en fait de diptères (de la famille des mouches). Les adultes se nourrissent de nectar et contribuent à la pollinisation. Les larves de certaines espèces se nourrissent de pucerons .
Ligne au fond d'une vallée, suivant laquelle se dirigent les eaux.
Filtrage grossier de l'eau de surface, après le dégrillage effectué à travers des tamis destinés à arrêter les plus petits déchets.
L'adulte (Agriotes lineatus) est un coléoptère de 1 à 3 cm, de forme allongée, à la couleur sombre. La larve, connue sous le nom de "ver fil de fer" présente une forme allongée, presque cylindrique. La jeune larve est blanche, puis devient ocre ou brun pâle. Le ver fil de fer se nourrit des parties souterraines de la pomme de terre, de la carotte, de la betterave, de l'oignon, de la tomate et du poireau.
La tavelure du pommier C’est une des principales maladies du pommier. Elle est causée par le champignon Venturia inaequalis. Il cause des taches noires ou grises sur les feuilles, les bourgeons et les fruits, parfois même le bois des pommiers. Il est favorisé par un climat humide au moment du débourrement . La tavelure du poirier, causée par Venturia pyrina, se manifeste par des symptômes similaires sur poirier.
La larve de ce petit papillon (Acrolepia assectella) creuse des galeries dans les feuilles des poireaux, puis s’enfonce dans le cœur de la plante. Coupez les feuilles infestées en prenant bien soin d’écraser la chenille, ou utilisez du purin de prêle.
La tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta) attaque le pêcher, mais aussi le poirier, le pommier, le cognassier, l’abricotier et le prunier ; la larve, qui finit par atteindre 14 mm, se nourrit dans un premier temps des jeunes pousses, puis attaque les fruits ; mais, contrairement au carpocapse , ses galeries sont superficielles et n’atteignent que rarement les pépins.
Un tubercule est un organe de stockage qui permet à la plante de survivre à l’hiver. Les organes formant le tubercule peuvent être : des racines (carotte, panais, dalhia…), une tige souterraine (pomme de terre, topinambour, iris…), la base de la tige (navet, celeri-rave…)…
Désigne le trouble d'une eau lié à la présence de très fines particules en suspension.
Système d’arrosage constitué d’un tuyau souple microporeux, qui libère de l’eau petit à petit. Il est particulièrement adapté aux plantations en rang ayant des besoins d’eau similaires.
Dispositif mécanique qui règle l'écoulement des eaux d'un cours d'eau.
Débit minimum de 10 jours consécutifs, de récurrence 5 ans.
Débit minimum moyen de 30 jours consécutifs, de récurrence 5 ans (débit retenu pour les propositions d'objectifs de qualité).
Les ventouses sont placées sur tous les points hauts d'un réseau d'eau potable. Elles permettent d'évacuer l'air emprisonné dans les réseaux (qui pourrait rétrécir le diamètre de passage de l'eau en faisant une bulle) et assurent ainsi la bonne performance de débit des réseaux d'eau potable.
La verticillose est une maladie des végétaux causée par des champignons du genre Verticilium. Les plantes pouvant être atteintes sont notamment de nombreux arbres mais aussi au potager sur les tomates, les pommes de terre, les poivrons et les aubergines. Les champignons se développent dans les vaisseaux conducteurs de la sève. Ceci entraîne un flétrissement des feuilles concernées. Au potager, comme les champignons se conservent dans le sol, il est recommandé de mettre en place la rotation des cultures. Il est possible d’utiliser des variétés résistantes.
Etablissement public en charge de l'exploitation du domaine public fluvial navigable (canaux, fleuves et rivières aménagées).
La Xylella fastidiosa bactérie, transmise par certains insectes, empêche la plante de s'alimenter en gênant les mouvements de la sève. Elle attaque de nombreuses espèces de plantes : vignes, oliviers, certains arbres fruitiers, chênes, luzerne... La bactérie représente un danger mortel pour plus de 200 espèces de plantes